Descriptif : Tales of Phantasia sur Super Nintendo est un jeu de rôle dans lequel vous incarnez le jeune épéiste Cless Alvein. Vous découvrez votre village totalement détruit et décidez de partir dans une quête de vengeance transcendant le temps et l'espace. Peaufiner vos techniques dans des combats en temps réel contre de puissants ennemis, préparer vos repas grâce à une fonction cuisine et bien plus encore...
Editeur : Namco
Type :Jeu de Rôle
Sortie France : Non communiquée
(15 décembre 1995 au Japon)
Graphismes 18/20
Ce qui fait paradoxalement le charme visuel du jeu, c’est son côté assez terne aux effets plutôt simples, sans fantaisies, mais qui retranscrit vraiment bien l’ambiance dégagée par le scénario. A contrario, le rendu des combats est agrémenté de fonds magnifiques et d’effets en tout genre qui décollent littéralement la rétine. L’animation des personnages est vraiment aussi des plus bluffantes. Seul petit bémol, qui reste très anecdotique, on a quelquefois l’impression que certaines textures en ville sont étirées, et donc que les pixels manquent de finesse.
Jouabilité 18/20
Le début paraît répétitif. Mais dès que vos compagnons rejoignent le groupe, et que la magie fait son entrée, les combats prennent une ampleur absolument épique. Notamment face aux boss, débouchant sur des affrontements intelligents qui vous poussent à constamment modifier votre stratégie en cours de combat. Cela reste tout de même très bourrin dans le sens où il faut lancer sans répit des assauts le plus vite possible. Les donjons sont suffisamment travaillés pour proposer une traversée semée d’embûches sans pour autant partir dans la surenchère de casse-tête insolubles. Le seul réel point noir réside dans un inventaire parfois un peu trop fouillis, qui a tendance à stopper momentanément la dynamique de jeu.
Durée de vie 17/20
Le jeu vous occupera des dizaines et des dizaines d’heures. Plus particulièrement si vous prenez la peine de remplir les nombreuses quêtes annexes afin de récupérer trésors, techniques et invocations en plus. La trame est bien ficelée et nullement lassante, elle oscille entre exploration dans les villes et donjons, et voyages temporels. Un juste milieu donc, qui permet de suivre le destin de nos 4 héros avec assiduité jusqu’au dénouement final.
Bande son 17/20
Tales of Phantasia est l’un des seuls jeux de Super NES à posséder un thème vocal, point remarquable pour l’époque au vu de la taille des cartouches. En outre, la bande-son en général reste très belle et colle parfaitement à chaque lieu et ambiance du moment. Durant les combats, la combinaison des thèmes avec les voix des héros rend le tout absolument magistral.
Scénario 16/20
Une histoire qui s’annonce très classique, voir même très cliché à première vue. Cependant, au fur et à mesure de l’avancée, le scénario va devenir de plus en plus complexe, et la simple vengeance annoncée au départ va se transformer en une quête initiatique tout aussi haletante que pleine de rebondissements. Bien que l’on sache pertinemment sur quel dénouement se clôture le jeu, on ne peut s’empêcher d’être ébahi par la richesse et la maîtrise de la trame, qui ne contient aucun temps mort et nous plonge dans une histoire vraiment agréable et surprenante. On notera que le jeu s’est grandement inspiré de la mythologie scandinave, faisant référence à quelques divinités, héros ou lieux de celle-ci. Pour finir, la majorité des éléments et idées constituant ce premier volet seront repris, voire améliorés par la suite. A l’image de la présence des aliments, qui inaugurera plus tard le fameux système de cuisine propre à la série.
Note Générale 18/20
Pour un premier « Tales of », quel coup de maître ! Un travail minutieux à tout point de vue, pour un scénario plus profond qu'il n'y paraît, complètement immersif et maîtrisé. Le choix d’offrir des combats en temps réel apporte une touche de fraîcheur et un dynamisme dont manquaient souvent les habituels jeux de rôle au tour par tour. Le renouveau du RPG en somme, précurseur d’une série qui traverse dorénavant les générations. Le jeu n’étant cependant jamais sorti en Europe, et si vous ne maîtrisez pas forcément l’anglais et encore moins le japonais, vous pouvez vous diriger vers l’émulation ou alors sa version Gameboy pour pouvoir y jouer en français. Plus aucune excuse donc pour ne pas goûter à l’un des meilleurs jeux de rôle de la Super NES.
Editeur : Namco
Type :Jeu de Rôle
Sortie France : Non communiquée
(15 décembre 1995 au Japon)
Graphismes 18/20
Ce qui fait paradoxalement le charme visuel du jeu, c’est son côté assez terne aux effets plutôt simples, sans fantaisies, mais qui retranscrit vraiment bien l’ambiance dégagée par le scénario. A contrario, le rendu des combats est agrémenté de fonds magnifiques et d’effets en tout genre qui décollent littéralement la rétine. L’animation des personnages est vraiment aussi des plus bluffantes. Seul petit bémol, qui reste très anecdotique, on a quelquefois l’impression que certaines textures en ville sont étirées, et donc que les pixels manquent de finesse.
Jouabilité 18/20
Le début paraît répétitif. Mais dès que vos compagnons rejoignent le groupe, et que la magie fait son entrée, les combats prennent une ampleur absolument épique. Notamment face aux boss, débouchant sur des affrontements intelligents qui vous poussent à constamment modifier votre stratégie en cours de combat. Cela reste tout de même très bourrin dans le sens où il faut lancer sans répit des assauts le plus vite possible. Les donjons sont suffisamment travaillés pour proposer une traversée semée d’embûches sans pour autant partir dans la surenchère de casse-tête insolubles. Le seul réel point noir réside dans un inventaire parfois un peu trop fouillis, qui a tendance à stopper momentanément la dynamique de jeu.
Durée de vie 17/20
Le jeu vous occupera des dizaines et des dizaines d’heures. Plus particulièrement si vous prenez la peine de remplir les nombreuses quêtes annexes afin de récupérer trésors, techniques et invocations en plus. La trame est bien ficelée et nullement lassante, elle oscille entre exploration dans les villes et donjons, et voyages temporels. Un juste milieu donc, qui permet de suivre le destin de nos 4 héros avec assiduité jusqu’au dénouement final.
Bande son 17/20
Tales of Phantasia est l’un des seuls jeux de Super NES à posséder un thème vocal, point remarquable pour l’époque au vu de la taille des cartouches. En outre, la bande-son en général reste très belle et colle parfaitement à chaque lieu et ambiance du moment. Durant les combats, la combinaison des thèmes avec les voix des héros rend le tout absolument magistral.
Scénario 16/20
Une histoire qui s’annonce très classique, voir même très cliché à première vue. Cependant, au fur et à mesure de l’avancée, le scénario va devenir de plus en plus complexe, et la simple vengeance annoncée au départ va se transformer en une quête initiatique tout aussi haletante que pleine de rebondissements. Bien que l’on sache pertinemment sur quel dénouement se clôture le jeu, on ne peut s’empêcher d’être ébahi par la richesse et la maîtrise de la trame, qui ne contient aucun temps mort et nous plonge dans une histoire vraiment agréable et surprenante. On notera que le jeu s’est grandement inspiré de la mythologie scandinave, faisant référence à quelques divinités, héros ou lieux de celle-ci. Pour finir, la majorité des éléments et idées constituant ce premier volet seront repris, voire améliorés par la suite. A l’image de la présence des aliments, qui inaugurera plus tard le fameux système de cuisine propre à la série.
Note Générale 18/20
Pour un premier « Tales of », quel coup de maître ! Un travail minutieux à tout point de vue, pour un scénario plus profond qu'il n'y paraît, complètement immersif et maîtrisé. Le choix d’offrir des combats en temps réel apporte une touche de fraîcheur et un dynamisme dont manquaient souvent les habituels jeux de rôle au tour par tour. Le renouveau du RPG en somme, précurseur d’une série qui traverse dorénavant les générations. Le jeu n’étant cependant jamais sorti en Europe, et si vous ne maîtrisez pas forcément l’anglais et encore moins le japonais, vous pouvez vous diriger vers l’émulation ou alors sa version Gameboy pour pouvoir y jouer en français. Plus aucune excuse donc pour ne pas goûter à l’un des meilleurs jeux de rôle de la Super NES.